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Guillelmus-Apollinaris-Albertus de Kostrowitzky nait à Rome. Sa mère est polonaise et son père, qui ne le reconnait pas est un officier italien. Enfant, il connait les troubles et les mirages d'une vie agitée, dans le monde du jeu, à Monaco. Très tôt, il développe son goût pour la lecture et les amitiés cosmopolites, et il compose des poèmes. Dès 17 ans il trouve son pseudonyme.
En 1899 il séjourne dans les Ardennes et il découvre les beautés du folklore et de subir une première expérience de mal-aimé : cette expression exprime les difficultés de celui qui se sent rejeté en amour et aussi de celui qui ne trouve pas dans le monde les contacts et les réponses recherchés. De retour à Paris, Apollinaire exerce de petits boulots. En 1901-02 il part comme précepteur dans une famille aristocratique de Rhénanie. Cette époque heureuse inspire les premiers poèmes importants ; mais la passion pour une jeune gouvernante anglaise, Anne Playden, aboutit à une nouvelle expérience de mal-aimé.
Mais c'est surtout Paris qui attire Apollinaire. Il fréquente surtout les milieux littéraires
et avec le poète André Salmon il fonde la revue Le Festin d'Esope. Il se lie aussi avec Picasso, Braque et Derain.
Installé à Montmartre en 1907, il devient une figure centrale des mouvements d'avant-garde. Sa liaison avec le peintre Marie Laurencin donne un nouvel essor à sa création. Il compose des poèmes qui seront repris dans Alcools. En 1909 il publie La Chanson du mal-aimé et L'Enchanteur pourrissant. En 1910 il publie son recueil poétique, Le Bestiaire ou Cortège d'Orphée. Il obtient trois voix au Prix Goncourt pour son recueil de contes L'Hérésiarque et Cie.
Cependant son imprudence lui vaut d'être impliqué dans les suites du vol de la Joconde, au musée du Louvre. Il est emprisonné pendant une semaine, dur moment qu'il évoque dans le poème A la Santé. La rupture avec Marie Laurencin l'éprouve durement.
Les activités et les relations sont nombreuses, avec le peintre Delaunay, avec l'écrivain Cendras, avec les futuristes italiens et la revue Lacerba, avec le groupe de la revue berlinoise Der Sturm. En 1913 il fait paraitre son grand recueil poétique, Alcools, en tête duquel il place Zone, poème emblématique d'un art qui cherche de nouvelles formes. Son activité de critique est intense ; il publie une sorte de manifeste, L'Anti-tradition futuriste, dans lequel il expose la technique des poèmes-conversations et indique les voies à explorer par la poésie future.
En 1914 il s'engage dans la guerre et est d'abord émerveillé par le spectacle des armées. Sa fascination est vite tempérée par l'expérience cruelle des tranchées. Blessé, il doit subir une longue convalescence.
Revenu à Paris après sa blessure, il se relance dans l'activité littéraire. Il fait paraitre Vitam impendere amori (1918). Il publie son second grand recueil de poèmes Calligrammes, il se marie avec Jacqueline Kolb et meurt en 1918.
Ce recueil poétique rassemble des textes composées entre 1898 et 1912. Pour ce recueil Apollinaire a renoncé à l'ordre chronologique et à l'ordre thématique. Le désordre est seulement apparent parce qu'il a recherché des effets cubistes, selon le modèle des peintres qu'il fréquentait. Sa construction du recueil aboutit à combiner des faces et des profils de la réalité, qui apparait ainsi toute entière, sous toutes ses faces. L'unité de l'ouvre vient des ruptures de perspective qui la constituent.
Près de la moitié du recueil est en rapport avec le séjour en Allemagne, de 1901 à 1902. La mélancolie des textes s'apparente à la Wehmut rhénane, à la tendance à la rêverie mélancolique attribuée aux populations des bords du Rhin. En tête du recueil , il a placé Zone, poème emblématique de l'esprit nouveau. Les thèmes classiques du souvenir et de la solitude s'adaptent aux temps nouveaux ; les scènes urbaines, le banal et les laideurs du quotidien deviennent thèmes poétiques. En fin du recueil, Vendémiaire exalte les chants d'universelle ivrognerie : le poète se laisse conduire par le dieu Bacchus. Mais c'est surtout pour aller dans le sens du lyrisme humanitaire : Alcools montre plus la quête de relations chaleureuses entre les hommes, le désir de communion entre les cultures et avec l'univers.
Calligrammes, ou poèmes de paix et de guerre, est le second grand recueil publié par Apollinaire. Les poèmes ont été composés entre 1912 et 1917. Ils manifestent, comme Zone, le goût de l'invention, la volonté d'innover. On y trouve les poèmes-conversations, des collages de bouts de conversation saisies dans les cafés ; le procédé se rapproche des collages faits par certains peintres. On y trouve surtout les idéogrammes lyriques, les textes-images ; il avait inauguré ce genre en 1914 avec Lettre-Océan : ce sont ces textes figuratifs qui donnent son nom au volume. Ici le poète peint en même temps qu'il écrit.
En corrigeant le manuscrit du recueil Alcools, Apollinaire a éliminé toute ponctuation. Cette technique tourne l'attention sur la modulation des textes, la chair sonore, avec ses couleurs et son rythme : la grammaire devient celle des choses et des mots, plus que celle de la logique des propositions.
Mais Apollinaire n'a jamais été un théoricien. Il avait surtout foi dans la force créatrice de l'imagination. Il a le goût ardent de l'innovation et aussi de l'éclectisme. Dans la poésie d'Apollinaire s'unissent le rare et le banal, la tendresse et l'ironie, le traditionnel et l'inédit. Il recherche l'insolite et l'inconnu : insolite des mots, des rapprochements de thèmes, des développements d'images. Parfois le poète saute d'un image à l'autre, associant librement ses thèmes, les objets qui attirent son regard ; parfois le travail de l'imagination est plus continu et les images se développent par transformations.
L'écriture d'Apollinaire se comprend seulement si on la rapproche de sa passion pour les peintres et la peinture. Il compose ses recueils comme les cubistes construisent leurs toiles, il compose des poèmes collages comme les peintres collent des bouts d'objets sur leurs panneaux. Il veut que ses ouvres puissent se lire comme on aborde une ouvre plastique. Les calligrammes rompent avec la disposition convenue de l'impression et rénovent les habitudes de lecture. Devant les poèmes-images l'attention est retenue par la figure constituée par la disposition du texte.
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