Bernardin de Saint Pierre

Bernardin de Saint Pierre

Nè en 1737,enfance reveuse.

Ami de Rousseau,il partage avec lui l'amour de la nature.

1749 :un voyage en Martinique lui donne le gout de l'aventure et de la nature exotique.

En effet avec « Paul et Virginie » il inaugure un veine exotique qui fait de lui un grand paysagiste,dont l'influence déborde les frontières de la France et du siècle.

Ouvres

Voyage à l'Isle de France :récit de sa vie errante.

Etudes de la nature :essai.

Paul et Virginie :roman constituant la quatrième partie des « études de la nature ».

La chaumière indienne :roman

Harmonies de la nature :essai.

L'ouvre de B. de St.P.,à la charnière entre les Lumières et le préromantisme,reflète les aspirations d'une époque qui commence à se lasser de la raison.

Par ses évocations

Très documentées de paysages exotiques,B. de St.P. inaugure un courant qui ira de Chateaubriand à Pierre Loti.Il donne de la couleur à ses descriptions : « J'ai aperçu dans les nuages des tropiques,principalement sur la mer et dans les tempêtes,toutes les couleurs de fumée de pipe,de brunes,de rouges,de noires, de grises ,de livides,de couleur marron,et de celles de gueule de four enflammé ».

Paul et Virginie

Dans l'avant-propos de son roman,l'auteur expose ainsi son projet :  « J'ai désiré réunir à la beauté de la nature,entre les tropiques,la beauté morale d'une petite société.Je me suis proposé d'y mettre en évidence plusieurs grandes vérités,entre autres celle-ci,que notre bonheur consiste à vivre suivant la nature et la vertu ».

Résumé :

Deux mères élèvent ensamble leurs enfants,Paul et Virginie,dans le cadre enchantateur de l'Isle de France.En grandissant,l'amitié des deux jeunes se transforme en amour chaste.Un jour,une tante de Virginie l'appelle à Paris.Elle se décide à y aller après bien des réticences,mais ne se sent pas à sa place dans la capitale.Le retour de Virginie à bord du Sint-Géran lui est fatal.La tempête

Engloutit le navire.

B. de St. P. veut exalter la vertu mais se refuse à écrire un roman d'édification béate. 

« Il est dangereux de n'offrir à la vertu sur la terre d'autre perspective que le bonheur ».L'idylle se termine donc tragiquement. L'histoire est racontée par un vieil homme,dont l'auteur aurait recueilli les confidences.